C'EST OBJECTIF ! « Une image vaut mieux que mille mots » a paraît-il écrit Confucius, qui ne connaissait ni les téléphones mobiles, ni les appareils photo...Sur Bourges-Bazar, vous aurez aussi des mots, pour légender ces photos prises au hasard de mes balades à Bourges, à pied, à vélo, en Vespa... Deuxième épisode.
- Photo prise depuis le carrefour du Boudin Grillé, comme on l'appelait jadis, celui que forme la rue des Fonds-Gaidons, la rue de Pignoux et la rue de la Salle d'Armes. Oui, avec ce mur enfin rabaissé, on a une très belle vue sur la Salle d'Armes en question, sauvée du désastre et devenue un lieu de savoir. Elle est aujourd'hui escortée d'un autre bâtiment, tout blanc, esthétiquement plus discutable. Et puis, on devrait voir aussi la cathédrale Saint-Étienne... Mais là, de cet endroit, il faut faire des efforts de contorsionniste depuis qu'on a planté ce panneau publicitaire aussi hideux qu'inutile. De grâce, libérez la vue !
- Je ne suis pas amoureux fou du machin d'Avaricum et je ne pense pas qu'il va être le sauveur annoncé du centre-ville, mais je trouvais ses trottoirs pas trop moches, avec ses pavés et ses arbres. Il fallait donc bien que quelqu'un ait l'idée saugrenue de les enlaidir ! C'est fait. On a installé des bittes en plastoche du plus bel effet ! Pour empêcher, j'imagine, les automobilistes débiles de se garer là. Pendant qu'on y est, on va demander aux services du PM-etc d'en planter au milieu de la piste cyclable, régulièrement encombrée par des quatre-roues motorisés, surtout le dimanche matin, pendant que le police est au lit !
- Il y a des années que je n'étais pas passé par l'entrée principale de l'hôpital Jacques-Cœur, du moins pas depuis la construction du nouvel immeuble construit devant l'ancienne passerelle censée traverser deux serres tropicales... Elles ont une drôle de gueule aujourd'hui, rien à voir avec les deux jardins luxuriants qui ont accueilli François Mitterrand le jour de l'inauguration en 1994. Stores déchirés, vitres sales, restes de chantier, arbres chétifs pour ne pas dire morts, pas une seule fleur ! J'imagine que les gestionnaires de l'hôpital ont d'autres maladies à soigner, mais quand même, quelle tristesse ! Ça donne envie de rentrer ...chez soi !
- Le joli chapiteau de l'association Le Nez dans les étoiles a rouvert il y a quelques jours. Il a trouvé sa place dans la cour de l'ancien Service des eaux de la ville, rue Henri-Sellier. Un pré-fabriqué a été construit à côté pour accueillir les bureaux. Anne Hugon et Guérino Simonelli, les créateurs de cette remarquable école de cirque, installée auparavant sur les terrains de la Friche de l'Antre-Peaux, ont quant à eux annoncé leur départ pour la fin de l'année : « Nous avons envie aujourd'hui de passer du temps avec nos amis répartis de par le monde » ... Bon vent et bravo !
- C'était la Table d'Harmonie, un bistro/resto, lieu de rencontres des après-spectacles, surtout depuis que la Maison de la Culture est accueillie à l'Auditorium en attendant, et ça fait un trop long moment qu'on attend, la nouvelle MCB ... Le bar, très prisé pendant le Printemps de Bourges, accueillait de nombreux concerts. Placé en liquidation judiciaire et fermé depuis plusieurs mois, l'établissement a été vendu. Et ne rouvrira pas. Le nouveau propriétaire va transformer la bâtisse en résidence. On regrette toujours la fermeture d'un zinc, c'est un lieu de vie qui disparaît...