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C'EST DANS L'ACTU. C'est une rubrique qui revient régulièrement ici, autour du 5 du mois. Une sorte de grand bazar d'échos, d'infos, de mots. Comme un trait d'union. Certains m'ont suggéré de changer le mot "lisible" par le mot "risible" et il est vrai que, parfois, c'est tentant. Épisode 58.
- C'est de l'art ! Bourges Contemporain... C'est un parcours citadin qui réunit une centaine d'artistes, et un nouveau rendez-vous que donne la ville aux amateurs d'art moderne pendant tout l'été (8 juin/22 septembre). Frédérique Charpagne, le ministre local de la culture, s'est senti obligé de préciser que cet évènement n'était « pas le remplaçant de la Biennale », mise en place par Philippe Gitton, le ministre de la culture de l'ancien PM-etc., Serge Lepeltier, et supprimée en 2014 par le tout nouveau PM-etc., qui signait là un acte... fort ! À un an des municipales, il nous remet le contemporain au milieu de la ville dans sept lieux dont le Château d'Eau d'Art, un peu « le navire amiral » de cette manifestation » qui devrait s'inscrire dans le temps. À moins que, en 2020 ...
- C'est caravaning ! Les camping-caristes ont été contraints de déménager au Prado, sur un terrain vague, depuis que la rue Jean-Bouin accueille le chantier de la Maison de la Culture du XXIè siècle. Ce nouveau site, entre canal de Berry et cinémas, ne fait pas franchement l'unanimité des touristes-tortues qui trouvent l'endroit un peu ... « inquiétant » (sic). Pour tenter de les rassurer, Martial Rebeyrol, adjoint au maire de Bourges, délégué à l’urbanisme, qui pense que « certains touristes de passage peuvent croire que c’est une zone de non droit », il y en a ailleurs..., a décidé d'installer des caméras, lesquelles seront signalées par des panneaux. Rassurant, vraiment ? Tiens, en parlant de caméras, on en est où dans les marais de la Voiselle ? Où les incivilités se sont multipliées ces dernières semaines.
- C'est présidentiel ! À cinq jours des Européennes, la une de la gazette, entièrement consacrée à l'interview du président de la République, relue par l'Élysée, a provoqué un tollé dans l'opposition... toujours prompte a critiquer les médias. La rédaction du journal s'est donc sentie obliger de se justifier et de publier l'explication suivante sur les réseaux : « Nous nous assurons, notamment, que relecture ne signifie pas réécriture, que la forme n'entame pas le fond. Tant qu'il ne s'agit que de vérifier le verbatim... ce qui, en l'occurence, fut le cas samedi soir. Si ce n'avait pas été le cas, nous aurions choisi de ne pas publier. » Info : depuis le grand Charles, quasiment tous les présidents ont fait, à un moment donné de leur septennat, une déclaration commune à la PQR...
- C'est belliqueux ! Philippe Mousny, l'ancien ministre des travaux, membre de Les Républicains, sanctionné par le maire radical, serait-il en campagne ? Sur les réseaux il a remis en cause le nombre de participants au dernier meeting de la liste Renaissance, avant les Européennes. « Quatre cents personnes dans l'espace VIP du Prado ? Mais vous comptez comment au Mouvement radical ? Là, c'est sans conséquences, mais pas toujours... » Commentaire accompagné des hashtags suivants : #retouralecoleelementaire et #unplusunçafaitdeux. Vlan ! Réplique, dans la foulée du député LREM Cormier-Bouligeon : « J'ai fait installer les chaises moi-même et je compte assez bien Philippe. Donc, quatre cents, oui. » Lequel était le meilleur en calcul en primaire ?
- C'est refusé ! Le même Philippe Mousny, privé de toutes ses délégations et dorénavant classé par son maire « dans l'opposition municipale », s'est déclaré candidat à la présidence de la Commission d'appel d'offres (CAO) que Pascal Blanc avait promis à ... l'opposition ! Lors du dernier conseil, le toujours adjoint, aujourd'hui sans travaux, a réitéré sa demande en public, l'opposition de gauche ayant refusé le poste au prétexte que cette proposition venait « un peu tard » . « Ce n'est pas le temps d'évoquer ce dossier » a sèchement répondu le PM-etc. qui conserve donc cette présidence de droit. Ambiance...
- C'est balancé ! Toujours au dernier conseil municipal, le vote pour la nouvelle composition des commissions, nécessaire suite au déclassement de Philippe Mousny, a donné lieu à des échanges peu amènes entre le maire et l'opposition. Irène Félix (PS) a parlé de « déliquescence » et d'une « majorité qui se délite ». Quant à Jean-Michel Guérineau (PCF) il a lancé au maire : « Depuis le début de votre mandat vous avez perdu neuf conseillers municipaux et adjoints, ce qui reste très négatif pour la ville ». Après avoir fait remarquer que parmi les neuf élus en question il y avait un... décès et deux départs pour raisons professionelles, Pascal Blanc a lancé sa banderille : « En terme de pourcentage votre groupe a perdu 10% de ses effectifs avec le départ de Yannick Bedin », devenu Insoumis parmi les insoumis ...
- C'est à l'eau ! Deux ans après les inondations du quartier du Val d'Auron, le Tribunal administratif d'Orléans a condamné la ville de Bourges à payer 100.000 euros à l'assureur de cinq sinistrés. Le maire de Bourges, qui ne fera pas appel, et souhaite que les sinistrés « soit bien indemnisés par les assurances », a rejeté la responsabilité de ses inondations sur la préfecture : « Dans cette histoire, il ne faut pas oublier la responsabilité de l'État qui était représenté dans la cellule de crise ce 2 juin 2016, écrit le maire. Je n'ai pas pris les décisions seul. Les décisions concernant la gestion des bassins et des ouvrages revient à l'État. » Certes. Mais dans ses attendus, le TGI d'Orléans constate que cette crue exceptionnelle est notamment due à un « dysfonctionnement du vérin de manœuvre d'une des pelles de régulation du niveau des eaux du lac d'Auron, consécutif à un défaut d'entretien des pelles ainsi qu'une absence de manœuvre par les services de la ville de Bourges de la seconde pelle de régulation du niveau ». Pour le Tribunal, « le lien de causalité entre l'ouvrage et le dommage est établi ».
- C'est radical ! Le PM-etc a partagé sur les réseaux le message de félicitations que lui a envoyé le Premier ministre, suite aux « bons résultats » des Européennes. « La Renaissance loin devant le RN, c'est propre ! » écrit Edouard Philippe. Pour rappel, la liste de Nathalie Loiseau est arrivée loin devant les autres avec 25,2% des voix contre 17,4% pour la liste RN et 13,3% pour celle des écolos de Yannick Jadot... « Vous voilà donc en marche, monsieur le maire » a commenté Anne-Lucie Clause, la présidente de l'UDI, parti qui fut un temps, avant qu'il ne rejoigne les radicaux, celui de Pascal Blanc. Lequel a répondu avec ce message : « Chère Anne-Lucie, en marche comme je l'ai toujours été dans tous mes engagements et loyal vis à vis de ceux qui m'ont fait confiance. D'aucun devrait en prendre de la graine... » Devinez qui il vise ?
- C'est politique ! La déroute des Républicains aux Européennes, à Bourges comme ailleurs, a inspiré le radical PM.etc. qui a posté ceci : « Invité sur @RTLfrance @G_Peltier vice-président du parti déclare : "je souhaite que les Républicains cessent d'être un parti d'opposition, bête, méchant, stérile et caricatural... » Un message subliminal à son probable futur adversaire Républicain ? Lequel n'a pas du être franchement rassuré par le score de la liste de son parti, portée par François-Xavier Bellamy, arrivée en quatrième position à Bourges, avec un peu plus de 8% des voix... Pas franchement un encouragement pour les futures échéances...
- C'est municipales ! Du coup on recause de 2020... Le maire actuel semble « décidé à y aller », écrit sur son site France Bleu. « Reste à trouver un accord entre Pascal Blanc et le député En Marche, François Cormier Bouligeon qui ne cache pas ses ambitions, poursuit le journaliste. À moins qu'un poids lourd soit parachuté ? Laurent Nunez, secrétaire d'État à l'Intérieur, et Berruyer de naissance aurait des velléités. Info ou intox ? Pas de quoi arrêter Pascal Blanc... » Info ou intox, ben oui, telle est bien la question. Certains, sur la place, font tout pour que ça devienne une info ...
- C'est à 20 ! « À terme, il s'agit de transformer tout ce secteur en zone de rencontre, qu'on puisse concevoir de refaire la rue Moyenne » a déclaré le PM-etc à la gazette qui l'interrogeait sur la nouvelle zone à 20 à l'heure et les travaux de l'espace/ilôt Victor-Hugo. Sera-ce un programme électoral ? Probable. Car le maire a pris conscience que la rue Moyenne ne pouvait pas rester telle qu'elle est. « Les comptages effectués font état de 6.000 à 8.000 véhicules par jour, 80% des voitures venant de la rue Édouard-Bralny » a-t-il encore précisé. Le parking Cujas, tel qu'il existe, fera-t-il lui aussi l'objet d'un projet ?
- C'est français ! Dans sa dernière livraison, le site/blog Bourges Info de l'Encyclopédiste, évoque « la grande pagaie » qui règne pour accéder à l'Office du tourisme pendant les travaux de l'espace Victor-Hugo. Pagaie ? On ramerait donc grave dans la future fontaine de la future place Simone-Veil ? Mais non, même si les travaux ont pris de retour, livraison à l'automne et si la facture a pris un coup de pompe... Probable que le rédacteur a voulu écrire "pagaille", avec une orthographe certes désuète mais correcte, c'est à dire "pagaïe"... Encore eût-il fallu ne pas oublier les deux points sur le i !
C'est tout pour aujourd'hui...
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