C'EST DANS L'ACTU. C'est une rubrique qui revient régulièrement ici, autour du 5 du mois. Une sorte de grand bazar d'échos, d'infos, de mots. Comme un trait d'union. Certains m'ont suggéré de changer le mot "lisible" par le mot "risible" et il est vrai que, parfois, c'est tentant. Épisode 65. Le premier d'une année 2020 qui promet d'être riche...
- C'est Ludwig ! Le PM-etc., aujourd'hui candidat à sa succession, espère que l'histoire bégayera et que son directeur de campagne, présenté en début du mois de décembre 2019, lui portera chance. Ludwig Speter-Lejeune, c'est son nom, n'est peut-être pas un homme de réseaux... sociaux mais il fut celui qui conseilla, avec succès, le dorénavant député Marcheur Loïc Kervan lors des législatives. Arrivé à Bourges en 2008, comme enseignant agrégé d'histoire-géographie, en section européenne au lycée Marguerite-de-Navarre, il est, selon, Pascal Blanc, l'homme de la situation. « Il a l'habitude de travailler avec mes collègues élus et moi-même sur de nombreux dossiers, écrit-il, comme la revitalisation du centre-ville, le commerce ou la mission locale.» Et il y a du boulot !
- C'est subjuguant ! Restons avec le PM-etc. Je lis avec vous ce post sur sa page FB: « J’ai présidé hier, pour la dernière fois de cette mandature, le conseil municipal de #Bourges. A cet occasion, nous avons voté le budget primitif pour 2020. Je suis subjugué de constater qu’après un ou plusieurs mandats à leur actif, certains élus n’ont toujours rien compris au fonctionnement budgétaire d’une collectivité. Selon le dicton "Bien faire et laisser braire " je me suis économisé de toute explication. #Bourges. » Braire, oui vous avez bien lu. Qui sont les Grands noirs visés par Blanc ?
- C'est imposable ! Le coup de pied ... était-il destiné à son ex-ami Philippe Mousny ou à son adversaire de toujours, Irène Félix ? À propos des impôts votés lors de ce dernier conseil, elle explique : « Les impôts pour 2020 se monteront à 45,5 millions d'euros. C'étaient 36,4 millions en 2014. Neuf millions de plus. 25 % de plus. Dont quatre millions pour l'impôt foncier pour lequel aucun allègement n'est prévu ! Pour un homme qui a fait sa précédente campagne contre les impôts, c'est tout de même un comble. Qui donne une idée de la valeur des promesses électorales qui seront faites par le maire-candidat. »
- C'est HLM ! Irène Félix, toujours. Elle bat la campagne avec la pogne qu'on lui connaît, pendant que nombre de membres du collectif de l'autre gauche, soutenant Yann Galut, sont en campagne... contre la réforme des retraites. Et la candidate Divers gauche ne manque pas une occasion de régler quelques comptes ! À propos des HLM, et sous le titre Un lourd héritage, elle évoque « le bilan de l'équipe sortante, qui, « toutes tendances et sous tendances confondues, laisse dix millions d'euros à rembourser pour combler le trou laissé par les HLM de la ville de Bourges ». « Et comme il est plus facile de laisser les autres assumer que d'assumer soi-même, poursuit-elle, le maire de Bourges a choisi de repousser le remboursement de cette dette au prochain mandat. Cela commencera en 2020 avec 300.000 euros de remboursement inscrits au budget primitif voté en cette fin d'année. Pas sûr que cela vaille des remerciements. » Il laisse à d'autres ? Serait-elle déjà sûre de la défaite du PM.etc. ?
- C'est comptable ! Philippe Mousny, l'ancien adjoint aux travaux du PM-etc aujourd'hui candidat Les Républicains a lui aussi commenté le dernier conseil municipal de cette mandature, pendant laquelle, écrit-il, « il y a eu cinquante et un conseils municipaux ». « Je fais partie des deux adjoints qui ont présenté plus de 270 délibérations, poursuit-il. Deux autres adjointes ont présenté respectivement trois et zéro délibérations. L’indemnité de maire adjoint est d’environ 1.400 euros nets par mois. Le coût, charges patronales comprises, d’un adjoint pour la mairie est de 2.500 euros par mois, soit 360.000 euros pour deux adjoints sur un mandat complet.» C'est sûr que si l'on divise cette somme par le nombre de délibérations ...
- C'est édifiant ! Philippe Mousny, toujours lui, ne rate pas une occasion de dézinguer son ancien ami... Pour sa déclaration au moment du vote du dernier budget de ce mandat, il a fouillé dans sa mémoire pour rappeler que lui et le PM-etc. ont occupé les mêmes fonctions : adjoint aux travaux. Le candidat Les Républicains a donc ressorti une déclaration de Pascal Blanc, faite en mai 2019, à une gazette locale hebdomadaire, dans laquelle il avoue que l'adjoint aux travaux de Serge Lepeltier qu'il était « ne regardait pas dans le détails les aspects budgétaires de la ville et n'y comprenait pas forcément grand chose ». « C'est la différence entre vous et moi qui regardait justement dans le détail et comprenait parfaitement que les chiffres annoncés ne correspondent pas à la vérité que vous souhaitez afficher, a lancé Philippe Mousny. C'est la différence entre vous qui préférez servir votre intérêt personnel et moi qui préfère me positionner pour l'intérêt général.»
- C'est un record ! Restons dans les travaux pour évoquer ce post d'Irène Félix, la candidate divers gauche, qui a publié un tableau des budgets de rénovation des trottoirs depuis 2013. « Pour les trottoirs, écrit-elle, Noël c'était en 2019. En 2013 et 2019, les années avant les élections, les budgets de trottoirs grimpent, grimpent, grimpent et 2019 a battu tous les records mais pour 2020 la fête est (déjà) finie, le budget voté par la majorité actuelle s'effondre... » Les chiffres ? 1.600.000 euros en 2013 (sous l'ex-PM-etc.) et 2.352.814 euros pour 2019 quand il tourne autour de 500.000 euros les autres (bonnes années) et autour de 300.000 les autres (mauvaises) années. Réaction d'un internaute : « D'où l'expression faire le trottoir ! » Ceux de ma rue ne sont pas assez larges, probablement... car voilà trente ans qu'ils sont dans le même déplorable état !
- C'est négociable ! Au café du commerce, comme on disait jadis, beaucoup de conversations tournent autour du second tour des municipales. Qui en tête ? Qui négocie avec qui ? « Si les Républicains veulent vraiment se débarrasser de Blanc, et s'ils le peuvent, ils devront se maintenir face à une liste unique de la gauche, commente cet amateur de chocolat chaud. Sont-ils prêts à faire gagner la gauche ? Pas sûr. Mais je voudrais être petite souris le jour des négociations. Félix et Galut d'un côté, Blanc et Mousny, de l'autre, face à face ! Ils vont se bouffer ! »
- C'est l'Union ! Restons avec Irène Félix à laquelle un internaute a reproché de ne pas participer au collectif des gauches mené par Yann Galut. « Nous représentons une union des gauches qui était prête à accueillir des militants politiques, comme je l'ai d'ailleurs toujours fait, répond-elle. Je regrette le refus de travailler ensemble depuis plus de deux ans. Il y a beaucoup de malhonnêteté. Cela étant, le choix que nous avons fait est de prendre de la distance avec les partis politiques qui, les uns après les autres, se sont étouffés dans des débats internes, n'accordant plus l'attention qui aurait été nécessaire aux habitants. C'est d'ailleurs ce que les uns et les autres disent dans les urnes depuis plusieurs scrutins.»
- C'est bouchonné ! Irène Félix, toujours, a publié récemment une photo de la rue Moyenne embouteillée de voitures, avec cette légende : « Rue Moyenne, fin décembre, il n'y a aucun sens à laisser la circulation engorger ainsi la ville. Si on changeait ? » Ben, oui depuis le temps qu'on le dit. Mais elle modère : « ll ne s'agit pas de passer du tout au rien : des riverains ont besoin d'accéder chez eux (et comme on souhaite plus d'habitants en centre ville, ce n'est pas le moment de les évacuer) ; des commerçants ont besoin d'être livrés ; des services publics (La Poste par exemple) doivent pouvoir fonctionner. Mais il s'agit d'empêcher autant que possible la traversée du Nord au Sud. La fermeture partielle de la rue le permettra. Nous étudierons précisément où interrompre et comment le faire, en concertation avec les principaux intéressés.»
- C'est marquant ! Pendant la trêve des confiseurs, la gazette a choisi de publier une rétrospective de la décennie. En matière politique, c'est la destitution de quatre adjoints au maire de Bourges, en octobre 2014 qui est arrivée en tête avec 22,8% des votants. On se souvient que Véronique Fenoll, Catherine Pellerin, Bénédicte Bergerault et Wladimir d’Ormesson, avaient été sanctionnés par le PM-etc pour s'être abstenus lors de plusieurs votes. Des quatre pestiférés, seule Véronique Fenoll est encore en mode action puisqu'on la retrouve aujourd'hui aux côtés de Philippe Mousny, le candidat des Républicains...
- C'est en une ! FCB, pas le club de foot, mais le député François Cormier-Bouligeon, s'est réjoui de la une de la gazette où on le voit en compagnie des deux autres députés Marcheurs du département: « Ce qui figure dans notre rétro est éclairant. Mais ce qui est intéressant, motivant, passionnant, c’est ce que nous avons devant nous ! » écrit le député avant de remercier la gazette pour « cette belle une que je partage avec plaisir avec mes collègues de la majorité ». Et encore ... « merci pour l’article intérieur qui montre que rien n’était joué d’avance mais que nous l’avons fait. Avec vous tous. Et je vous en remercie pour cela aussi, poursuit-il à l'adresse de ces électeurs. Cette élection est vraiment pour moi un honneur immense. Jamais je l’aurais cru possible depuis la petite chambre des Gibjoncs que je partageais avec mon frère. Et pourtant, à force de travail, et sûrement aussi grâce à une bonne étoile, je suis votre député. »
- C'est retraité ! Le conseil municipal a voté lors de sa dernière séance, une motion proposée par le groupe communiste demandant le retrait du projet de réforme des retraites portée par le gouvernement. Commentaire de Philippe Mousny : « Quelques semaines après avoir obtenu le soutien de LREM, le maire de Bourges met un vrai coup de canif dans le contrat ! Démarrer un mandat avec une majorité de 38 sièges sur 49 et le finir en étant mis en minorité ça en dit long ! » Ironique il termine : « Bonne nouvelle cependant, le maire s'est abstenu sur le vote, lui qui avait pourtant du mal avec l'abstention ... » Référence à une déclaration du PM-etc. qui reprochait à son ancien adjoint de s'être abstenu lors du vote du budget...
- C'est le Sud ! Pas un dimanche ou presque sans que la gazette nationale du ditjour ne nous parle du Berruyer Laurent Nuñez, le secrétaire d'État à l'Intérieur. Une fois pour nous l'annoncer candidat à Bourges, une autre pour nous informer que, en fait, ben non, il va se présenter aux municipales de Marseille, une autre pour nous dire qu'il ira à Paris dans le XVIIe arrondissement... Un vrai feuilleton. Dans sa dernière édition des Indiscrets, voilà que le JDD écrit que le secrétaire d'État a renoncé à se présenter aux municipales, à la demande d'Emmanuel Macron, pour se « concentrer sur les questions de sécurité » et qu'il lorgne dorénavant sur la région Paca. On attend le prochain épisode...
- C'est noyé ! Dans un papier sur la gestion de l'eau la gazette écrit que « le niveau du lac d'Auron se trouve idéalement à 128,5 centimètres au-dessus du niveau de la mer » « Il n’y a pas que cette référence qui compte, mais c’est un repère sûr qui permet l’étalonnage des capteurs autonomes de surveillance des niveaux dont le rôle est de faire, en permanence, évoluer la hauteur des pelles pour maintenir le niveau idéal du cours d’eau concerné » poursuit le journaliste. Commentaire d'un internaute : « C'est inquiétant si l'on est juste 128,5 centimètres au dessus de la mer, parce qu'aux prochaines grandes marées, on va être inondés. » Et les pelles du lac n'y seraient pour rien cette fois-ci...
En attendant, meilleurs vœux. « Essayez d'être heureux, ne serait-ce que pour montrer l'exemple »... C'est du Prévert.
C'est tout aujourd'hui...