C'EST LUMINEUX ! Un mardi au soleil ! Et une foule considérable, l'après-midi, sur la place Séraucourt pour ... les foires Jacques-Coeur. Allez, roulez bolides, attention au départ, accrochez-vous...
Deuxième jour du Printemps. J'ai traîné un peu partout avant les concerts du soir histoire de tester l'ambiance, de faire le tour des installations, là où le festivalier moyen ne peut aller ...
Le matin, ça commence par le village pro. Vers les douze coups de midi. Passage obligatoire pour récupérer le bracelet quotiden qui sert de pass. Chaque jour une couleur différente, la date bien visible. Que des accrédités sur les rives de l'Auron. Journalistes, professionnels, tourneurs, artistes... Qui sont sacrément gâtés cette année. Z'ont droit à un brunch gratuit. Des fruits, des spaghettis à la bolognaise, des omelettes, des œufs brouillés, des jus de fruits, thé ou café, viennoiseries. Évidemment, c'est la ruée bien ... ordonnée ! Sympa.
En début d'après-midi, direction le Winouïs ... Des tables, des chaises, des gradins sous ce mini W planté sur le Plateau d'Auron. Tous assis devant une vaste scène. Son énorme. Débarque de nulle part ou plutôt d'Amiens, si j'en crois la plaquette, un grand type en blazer/ baskets blanches du nom d'Okala. Un piano, un synthé, une voix dévoilant de nombreuses facettes, un sens ... inouï de la mélodie. Belle découverte.
Sur la route de la place de la cathédrale, pour voir à quoi ressemble le village, passage devant un jardin qui semble animé, du côté de l'Auberge de jeunesse. Des jeux, des chaises, des tables sous les arbres... « On peut entrer ? » Ah, non, réservé aux artistes, aux Inouïs et aux « bracelets bleus ». Circulez, y'a rien à voir !
- Catherine Ringer, andalouse ou gitane, accompagnée par Raoul, le fils qu'elle a eu avec Fred Chichin, a ressuscité les Rita Mitsouko.
Fin d'après-midi, direction le Palais d'Auron. En ouverture, Feu ! Chatterton, très attendu (photo du haut). Rien à voir avec le ruban adhésif mais tout à voir avec le poète, Thomas de son prénom. Car la poésie, c'est la clef de voûte de l'œuvre de ce groupe, révélé par les Inouïs il y a trois ans, qui a donné vie et chair à son dernier album Palais d'argile... grâce à un séduisant Arthur Teboul, le leader/chanteur, fine silhouette un brin fragile, en veste crème un peu rétro, look des années 1950/1960 et fine moustache. Là où j'étais assis, je n'ai pas tout saisi des paroles, couvertes une fois de plus par les instruments, mais oui, très chouette concert, plein d'énergie, enlevé, pop/rock, parfois lyrique, prenant parfois les tripes. Et le public, à l'unisson, reprenant en cœur Un monde nouveau, le titre phare de leur album, a réservé au quintette l'accueil qu'il méritait.
Même ambiance de feu quelques minutes plus tard à l'arrivée de Catherine Ringer avec ses Histoires d'A... mour qui finissent mal en général ! Entourée d'un solide groupe de musiciens, dont son fils Raoul, elle a ressuscité les Rita Mitsouko, ses musiques bariolées et ses textes surréalistes. Public debout, survolté pour une ovation méritée... Là où il est le Fred devait se fendre la poire et se mouver, en souvenir de ses mémorables passages au Printemps de Bourges, et reprendre en cœur Marcia Baïla, Andy ou C'est comme çà ! Oui, c'est comme ça, les Rita sont immortels !
Ce jeudi soir, rendez-vous avec Gaël Faye et Pomme. On croque et/ou on craque ?