C'EST ABATTU ! Ils ne manquent pas dans plusieurs coins de la ville. Soutenant des verrues qui attendent d'être restaurées ou... démolies ! Il y a celui de l'ancienne galerie d'art sise au 76, rue Bourbonnoux, une ruine déclarée, par la ville, « en état de péril imminent » ... il y a bien des années. Il y a celui de la place Bascoulard, donnant rue Mirebeau, qui renforce un mur largement fissuré. Et puis celui qui, Promenade des remparts, retient, depuis des lustres, le mur du presbytère dont l'entrée se situe rue Molière. Il va enfin disparaître... L'autre jour, des ouvriers, tronçonneuse en main, étaient à la découpe de ces poutres aux trois quart pourries et menacées d'écroulement... Danger donc, d'autant plus qu'on est pas loin de l'entrée du jardin partagé...
Le Conseil départemental, propriétaire des lieux depuis les années 1980, avait déjà voté en 2020 une première enveloppe pour restaurer le presbytère loué à la paroisse Saint-Guillaume. Aujourd'hui, le chantier est estimé à 125.000 euros. Il consistera, après suppression de l'étai, à refaçonner le mur donnant sur la Promenade des remparts. Qui n'en deviendra que plus agréable. Pour ce qui est du presbytère, en piteux état lui aussi, notamment au niveau des charpentes et des toitures, un million d'euros devrait être investi sur quatre ans pour le sauver ...