N'importe quoi ! C'est nouveau, ça vient de sortir... Le préfet de Région vient de dénoncer la dérogation municipale autorisant les maraîchers à brûler les déchets verts sur leur parcelle, du 1er novembre au 31 mars. Cette décision serait le fruit d'une directive européenne interdisant les feux sur des sites classés. Quant à l'Agence régionale de santé, elle a emboité le pas en affirmant que les feux de déchets verts augmentaient les risques de cancers et de pollution... Elle n'en a rien à foutre que le Langis soit un égoût à ciel ouvert, chargé d'excréments et de métaux lourds, l'ARS, on ne l'a jamais entendue là-dessus, mais passons ... Bon, alors, on en fera quoi des branches, des troncs de saules, des osiers, qu'il faut couper chaque année ? On les transportera sur nos barques pour les emporter à la déchéterie ? Ohé, les bureaucrates, vous connaissez les marais de Bourges ? Vous êtes déjà venus y faire un tour ? La solution ? Le broyage a déjà été envisagé : trop lourd à gérer, de l'avis de tous les spécialistes. Et qui réglera la note ? Si l'interdiction est confirmée, il restera donc deux options : un, ne plus entretenir les bordures des parcelles, les laisser en friches, au moins les touristes ne viendront plus puisqu'il n'y aura plus rien à voir; deux, tout balancer dans les coulants et les rivières, les branches feront d'excellentes frayères à brochets ...
Suite. L'Association des Maraîchers de Bourges a déposé à la préfecture du Cher une pétition signée par plus de cent quarante jardiniers demandant que la dérogation accordée par la ville de Bourges pour les cinq mois d'hiver soit renouvellée.